This Technical Report describes the principle underlying evaluation of one or more health related aerosol fractions using an optical particle counter and details its limits and possibilities in the field of occupational hygiene. The method complements conventional long-term aerosol particle sampling and offers possibilities of: - instantaneous (direct reading) measurement; - time-related monitoring; - investigation of space-related aerosol evolution (mapping); - assessment of particle size distribution. The method enables e.g.: - detection and relative quantification of concentration peaks due to specific operations (bagging, sanding, etc.); - identification of most exposed workers with a view to more detailed studies of risks and prevention measures to be applied; - detection of dust emission sources and their relative magnitudes. Basically, OPCs count airborne particles and are therefore suitable for measuring concentrations expressed in number of particles per unit volume of air. The applicability of the method is limited by the particle size and concentration ranges of OPC instruments, usually approximately 10-1 µm to 101 µm and 100 particles/cm3 to 103 particles/cm3, respectively. Depending on specific conditions, the OPC method allows filter collection of an aerosol fraction, in the best case close to a health-related fraction (see EN 481), provided the OPC has the relevant sampling efficiency over its optical particle size range. If this is not the case, at least a sufficient aspiration efficiency is required to cover the size range of particles which can be detected and measured by the OPC optical system. Converting count-based particle number concentrations into mass concentrations based on estimated particle size is indirect and therefore the accuracy of the conversion is limited by several simplifying assumptions: - identical optical parameters for both the calibration aerosol and the measured workplace aerosol; - (...)

Le présent Rapport Technique du CEN décrit le principe de l`évaluation d`une ou plusieurs fractions d`aérosols liées à la santé à l`aide d`un compteur optique de particules et en précise les limites et les possibilités dans le cadre de l`hygiène du travail. Complémentaire de l`échantillonnage classique de longue durée des particules d`aérosols, cette méthode offre des possibilités : - de mesurage quasi instantané (lecture directe) ; - de surveillance dans le temps ; - d`examen des variations spatiales des aérosols (cartographie) ; - d`évaluation de la distribution granulométrique. A titre d`exemples, cette méthode permet : - la détection et la quantification relative des pics de concentration dus à des opérations spécifiques (ensachage, ponçage, etc.) ; - l`identification des travailleurs les plus exposés en vue d`études plus approfondies des risques et des mesures de prévention à appliquer ; - la détection des sources d`émission de poussières et leurs importances relatives. Fondamentalement, les COP effectuent un comptage de particules en suspension dans l`air et sont donc adaptés au mesurage des concentrations exprimées en nombre de particules par unité de volume d`air. L`applicabilité de la méthode est limitée par les gammes de tailles de particules et de concentrations des appareils de COP qui, en général, sont respectivement de l`ordre de 10-1 µm à 101 µm et 100 particules/cm3 à 103 particules/cm3. La méthode de COP permet, moyennant certaines conditions, de collecter sur un filtre une fraction de l`aérosol, proche dans le meilleur cas de la fraction liée aux problèmes de santé (voir EN 481), à condition que le COP ait une efficacité de captage pertinente sur sa gamme optique de taille de particules. Si tel n`est pas le cas, une efficacité d`aspiration suffisante est au moins requise pour couvrir la classe granulométrique des particules qui peuvent être détectées et mesurées par le système optique du COP.